Nikè Adjudant
Messages : 22 Age : 35 Localisation : G1
| Sujet: Nikè Lun 19 Avr - 14:23 | |
| Brian...............................
...............................Nikè
.:: Informations globales ::. Nom
Prénom Nikè
Age 16 ans
Lieux d'origine Archipel Shabondy
Equipage éventuel Fairy Tale
Emploi : Navigosse
Grade : Caporal .:: Descriptions ::.
Caractère:
Nike est de nature calme et solitaire, non pas qu’il est introverti, c’est juste que la plupart de ses rapports avec les autres ne se sont résumés qu’a des rapports de haine d’envie ou de violence, pourtant il souffre de cette solitude, c’est pour ça qu’il s’invente un personnage totalement différent de ce qu’il laisse paraître : il se fait passer pour un gamin maladroit et tête en l’air pour ne pas que les gens le voie comme « un prodige » et ne se mettent à le haïr à cause de ça. Quelque part comme tous les êtres humains il a besoin de rapports sociaux. Il aime en général passer de longues heures à contempler le paysage, et n’a pas beaucoup d’autres loisirs…C’est seulement lors de ses missions qu’il se révèle être une « arme de destruction massive ».Il devient alors sans pitié et est prêt à tout pour venir à bout de sa tâche, même si cela implique le meurtre. Pour lui les ordres sont absolus.
Récemment il a tendance à révéler ses tendances quelques peu extrême, avoir conscience qu'il est une machine le rends irresponsable, vis à vis des risques qu'il peut prendre, il gagne un franc parlé agaçant et un cynisme déroutant. Il essaie toujours de paraître inoffensif, mais ses nouvelles capacités en tant que Cyborg ne l'aident pas dans sa tentative.
Physique:
Nike est un chef d’œuvre du Dr Desty Nova, c’est un cyborg, bien que les seules parties de son corps qui soient encore humaines soient son cerveau et son cœur. Son corps imite parfaitement les caractéristiques de l’être humain, et peu « sentir » tout comme l’homme, à l’exception de son sens de la vision parfait et de ses réflexes plus rapides. Son corps est constitué de manière à être aussi léger que celui d’un humain de son âge, mais en étant légèrement plus résistant. Sa peau est de couleur mate, voir noire, il porte constamment des lunettes teintées pour cacher l’éclat de ses yeux inexpressifs qui déstabilisent souvent ses interlocuteurs un uniforme de marine basique. C’est une vraie armurerie ambulante : Fusil et épée longue dans le dos, Dagues et pistolets à la ceinture, couteaux de différentes tailles en bandoulière et paire de matraques accrochées au moyen d’une sangle au niveau des jambes. Etant un cyborg, il ne se fatigue presque jamais.
Après l'attaque du G1, Nike abordera un look moins formel et plus décontracte, abandonne une partie de son arsenal, (jugé trop encombrant en situation réelle) au profit des armes intégrées à son corps, il ne garde que son épée longue, sa paire de matraque et son set de couteaux. Il porte désormais un casque aux couleurs de la marines, il lui permet de s'isoler du monde et de ne pas se briser les tympans artificiels. Il a une écharpe qui recouvre sa bouche, et une veste courte sur un long tee shirt rayé bleu marine blanc.
.:: Histoire ::.
Histoire : [center] [Prologue- Ces images dans ma tête]- Spoiler:
Parfois la nuit, quand je ferme les yeux pour trouver le sommeil j’aperçois ces images, comme des souvenirs qui ne m’appartiendraient pas. Le dernier de ces souvenirs s’arrêtent là : Je suis dans un endroit froid et blanc, une tempête de glace fait rage, on ne vois rien à deux mètre, j’étais…non, cette personne était partie pêcher sur un lac gelé, je me souviens de ce lac que je n’ai pourtant jamais vu, il s’agissait d’une étendue de glace magnifique, qui étincelait sous l’effet d’un soleil timide et fade, c’était le soleil du couchant et ses rayons perçaient la masse tourbillonnante de glace et de neige qui frappait mon visage. Bien que je ne sois jamais allé sur une île hivernale, non moi, j’ai toujours vécu, ici sur l’archipel Shabondy. Avec mon père, un haut gradé de la marine, L’ancien Vice Amiral Brian, retraité depuis lors. Pourquoi ai-je alors des souvenirs de lieux inconnus ? J’avais finit par penser que tout ça n’était qu’un rêve, un rêve qui se répétait. Lors de mes escapades onirique dans ce pays de glace, ma séance de pêche était toujours fatale, je finissais toujours par passer à travers la couche de glace. Je finissais toujours par sentir l’eau glacée me transpercer le corps comme des milliers de lames affutées. Puis je ne sentais plus rien, comme si mon système nerveux saturé de souffrances avait cessé de fonctionner, bientôt l’air se faisait rare, je sentais toujours la dernière étincelle de vie quitter ce corps qui n’était pas le mien. Tout s’assombrissait, je me retrouvais alors dans les ténèbres. Ténèbres qui s’éclairaient soudain d’une lumière aveuglante presque brulante. Des ombres humaines tournaient au dessus de moi, discutant de choses totalement inaudibles et incompréhensibles…Un bruit de scie…je distinguais maintenant l’objet en question se rapprocher de cet être qui n’était pas moi, je sentais sa panique, son angoisse, sa peur l’envahir, comme si j’étais à l’intérieur de son corps. Le rêve prenait toujours fin quand la scie se rapprochait de sa tête. Je me réveillais toujours en sursaut transpirant, me tenant la tête à l’endroit où cet autre moi, qui n’était pas moi s’était fait ouvert. Je soupirais de soulagement de savoir que je n’avais rien. Mon père et ma mère comme à chaque fois se précipitaient dans ma chambre et m’entouraient de leurs bras et me serraient comme si j’étais sous le point de disparaître. Ce geste d’amour démesuré, me touchais, quel chance j’avais d’avoir des parents si attentionnés, pourtant je ne pouvais m’empêcher de penser qu’ils me cachaient quelque chose.
[Chapitre I : Mon enfance.] - Spoiler:
Mon enfance a été des plus banales, j’ai eut des parents que j’aime et qui me le rendaient bien, une éducation exemplaire, une maison modeste malgré l’ancien grade de mon père. Le vivais dans cet archipel sur un groove reculé par rapport aux autres, quelque part j’étais comme un oiseau dans une cage dorée : Mes parents me surprotégeaient comme si ils avaient l’impression d’avoir à me perdre un jour. Ce ne fut pas désagréable…Seulement, il y avait quelque chose d’étrange dans cette enfance, tout semblait trop beau. J’étais loin de la violence du monde, loin de l’esclavage infâme des Tenryuubos, loin la violence et de la piraterie… Même mes amis, fils d’officiers également me semblaient trop sympathique, on ne se disputait jamais comme le faisait les vrais amis, leurs paroles étaient synthétique, ils semblaient répéter des paroles qu’on leur aurait dictées. J’avais tout ce que je voulais, j’étais entouré de plein de monde, mais d’un autre côté, j’étais démuni et seul au monde.
Nike : « Ben, on est amis n’est-ce pas ? »
Avais-je un jour demandé, à Benoit Stewart l’un des garçons qui venait me voir souvent, celui-ci fut comme figé l’espace d’un instant, dans ses yeux on lisait de la peur, on y voyait également le reflet de mes yeux dénués d’expression. Il finit par me répondre hésitant.
Ben : « Bi…bien sûr, Nike, on sera toujours les meilleurs amis du monde, je te le promets. »
Je lui décrochais un sourire vide, à moitié rassuré de sa déclaration. Après cet événement, jamais je ne revis Benoit Stewart…Mes parents m’apprenait plus tard que le garçon avait été tué par des pirates dans une embuscade en mer. La nouvelle me fit l’état d’un choc, je voulais pleurer mais, une larme seulement s’échappa de mon œil droit. Encore et toujours mes parents me prirent dans leur bras pour me réconforter.
« Nous serons toujours là, nous, ne t’inquiètes pas, sache que nous t’aimons et c’est le principal »
Quelque temps après ma mère se suicida en se tirant une balle dans la tête. Je n’ai jamais compris pourquoi elle avait fait cela si elle tenait vraiment à moi ? Avait-elle pensé à ce que j’ai pu ressentir à ce moment là ? Mon père était effondré et s’était mis à boire. Il passait ses soirées à pleurer en silence. Un soir alors qu’il pleurait sur sa bouteille je m’approchai de lui pour le réconforter. Pris d’une violence qui m’était encore inconnu il me repoussa violemment et je me fracassai contre le mur. Pour la première fois, je m’étais mis à pleurer, cette fois il s’agissait de vraies larmes, mon père se rendant compte de ce qu’il avait fait se jeta sur moi et prit dans ses bras, comme pour me rassurer.
« Pardonne moi, Nike, pardonne moi ! Papa est désolé ! Ne pleure plus ! Je ne veux pas te perdre non plus »
Ses paroles étaient celui d’un homme désespéré, un homme qui avait déjà connu la douleur de la tristesse d’une séparation, un homme qui connaissait la solitude, comme moi. Je ressenti sa douleur, et ses paroles firent stopper mes larmes, je l’enlaçai à mon tour en prononçant ces mots inaudibles.
« Merci, papa »
[Chapitre 2 : Ma vie de marine.]- Spoiler:
Suivant la volonté de mon père je m’engageai dans la marine, J’avais 14 ans, malgré mon très jeune âge, j’avais réussi par des moyens qui m’étaient inconnus à m’engager. Peut-être étais-ce le poids du nom de Nike Brian, qui faisait ça ? Je ne l’ai jamais su. En tout cas je fus confronté à un tout nouveau monde, un monde martial où les ordres et la discipline étaient absolus. Je m’y habituai vite, étant un enfant modèle sage et obéissant, je ne voyais aucun inconvénient à exécuter tout ce qu’on me disait. J’étais le soldat modèle qui ne discutait jamais les ordres de son supérieur. Très vite, je m’attirai d’une part la sympathie des officiers, et d’autre part la jalousie des autres marines, plus âgés que moi, qui me voyait monter en grade plus vite qu’il n’y étaient parvenus, surtout que je n’avais que 14 ans. Au départ, on nous formait physiquement, la formation consistait d’abord à des exercices musculaires et d’endurance, que je surmontais sans problèmes. Etrangement, j’étais rarement fatigué, je remarquai aussi que le rythme de mes repas était différent de ceux de mes camarades : alors qu’eux mangeaient au moins trois fois par jours, moi je ne prenais qu’un repas par jour, et encore celui-ci était généralement très léger. Je sentais les regards de jalousie se transformer en regards de peur : ils me voyaient comme une sorte de monstre, et personne n’osaient m’approcher. Encore une fois j’étais seul, très entouré mais en même temps solitaire.
La suite de l’entrainement physique était plutôt axée sur le maniement des armes et les arts martiaux, c’était un entrainement primordial car il devait décider selon son aise, de sa future arme de prédilection, et quelque part en fonction de son talent, de son futur poste. Je ne mis pas longtemps avant d’apprendre à me servir de toutes les armes proposées, après quelques observations seulement au près des différents maîtres d’arme, fusil, pistolets, couteaux, épées courtes, épées longues, épées larges, bâtons, lances, arcs, chaines…Aucune pratique ne me posait de problème. J’avais toujours eut une capacité d’apprentissage et d’observation très élevée, et comme j’écoutais toujours sagement ce qu’on le disait je le retenais du premier coup, en vérité je maniais ces armes de façon très naturelle. Mes instructeurs étaient étonnés de voir un de leur élève les dépasser aussi rapidement, ce qui me valut d’être l’objet d’intérêts pour les hautes sphères de la marine. C’est ainsi que je devins officier à mon tour, à l’âge de 15 ans. Ceux qui étaient mes camarades étaient devenus mes subordonnés et je pouvais voir la haine sur leur visage. Encore une fois, malgré mes innombrables talents, j’étais démuni et seul.
La deuxième partie de l’entrainement était surtout théorique, elle consistait à des cours de stratégie sur la façon de mener des équipes, combattre sur un champ de bataille et mener des combats nautiques. Je buvais chacune des paroles de mes instructeurs, faisant l’émerveillement des officiers.
« Après tout c’est le fils de Brian, c’est normal »
C’est ce que j’avais l’habitude d’entendre, j’étais fier de mon père, mais d’un côté, je ne voulais pas être traité différemment des autres, c’était cette différence qui m’isolait et me coupait de mes compagnons. Je continuais, ma montée fulgurante en grade, écopant du nom « le prodige de la marine ».
[Chapitre 3 : Soupçons]- Spoiler:
J’avais maintenant été gradé au rang de Colonel et les officiers de grades plus élevés commençaient à s’intéresser au « prodige » que j’étais. J’avais toujours attiré la haine et la jalousie de mes coéquipiers, cependant ce qui m’attendait était bien différent : Les plus hauts gradés me regardaient comme une chose, un objet, je sentais quelque chose d’hautain dans leur regard. Jusqu'à présent soit les gens me détestaient soit ils m’admiraient, mais jamais je n’avais été traité de la sorte, c’était humiliant, les supérieurs m’appelaient Colonel « prodige » ou « machin », de manière moqueuse, omettant exprès m’appeler par mon nom. C’était humiliant, les missions qu’on me confiait étaient des missions individuelles particulièrement difficiles. Il s’agissait souvent de mission consistant en la capture de pirates sanguinaires et de révolutionnaires. Malgré la violence des champs de bataille, je revenais toujours indemne, maculé de sang, le sang des autres, je n’avais ni dégout ni peur ni plaisir pour cette violence, j’étais juste une machine de guerre comme, ils prenaient plaisir à m’appeler souvent. Malgré tout mes effort jamais personne ne m’avais encore félicité, je n’avais pas d’amis à qui parler, mon père était loin et mes hommes m’évitaient. Chaque soir, sans pensées pour personne à part peut être mon père, je m’endormais sans savoir pourquoi je me lèverais le lendemain matin. Un jour alors que j’étais de passage dans l’un des couloirs de l’imposante Mariejoa, je surpris une discussion entre deux scientifiques de la marine, dont l’un était le célèbre Dr Desty Nova. Ce dernier était réputé pour être l’homme le plus intelligent du monde, pour ma part je n’en avais aucune opinion, je me contentai juste d’obéir aux ordres. Desty Nova, un amateur de flans ....Nova : « Alors, comment ce porte le projet Brian ? »L’autre scientifique : « …Les résultats sont concluants, ses performances sont encore en éveil mais il ne devrait tarder à montrer tout ce dont il est capable, vous êtres vraiment impressionnant docteur, une telle machine… »Nike : *…Le projet Brian, comme mon nom ? Une machine ? De quoi ils parlent ? *
Nova : « Bien sûr, je suis un génie, mais vous savez très cher, Nike Brian est plus qu’une machine, c’est une machine humaine…vous vous rendez compte, une machine qui pense, qui vit » Le scientifique : «…Une machine humaine, une machine qui vit, sauf votre respect, c’est peut être présomptueux non ?»
Nova : « Voilà ce qui nous différencie vous et moi docteur, mis à part votre intelligence primitive par rapport à la mienne, votre vision est limitée… »
J’en avais trop entendu, le projet Brian ? Cela me concernait et je voulais des réponses. Sans réfléchir je me présentai devant les deux hommes. Nike : « Docteur Nova ? Qu’est-ce que ça veux dire ? »
Nova : « Vous devez être Nike Brian, le « prodigue de la marine » que me vaut l’honneur d’une telle visite ? »
Nike : « Je suis désolé, j’ai entendu ce que vous disiez à propos du projet Brian »Nova resta silencieux et sorti un flan, qu'il dévora avant de répondre. Nova : « C’est un projet que nous avions votre père et moi, bien qu’il porte votre nom, il ne vous concerne en rien, voyez vous je conçois une machine en ce moment à l’aide de votre père et de ses conseils en matière de stratégie militaire. Cet homme vous aime tellement, il a insisté pour que le projet porte votre nom, c’est tout ce qu’il y a savoir mon garçon. »
Nikè : « Ah…très bien…je suis désolé de vous avoir importuné docteur, veuillez accepter mes plus plates excuses… »
Alors que je me retournais pour partir, le docteur posa sa main sur mon épaule d’adolescent. Nova : « Colonel Brian, celons vous où réside l’âme dans le corps humain ? »
Pourquoi me posait-il cette question ? Nike : « Je pense qu’elle se trouve là » avais-je répondu en désignant mon cœur.Nova sourit et se retourna d’un air ravi vers son collègue et tout les deux s’éloignèrent de moi. Je pouvais entendre de loin le rire du docteur. Nova : « Vous voyez, docteur. Même s’il n’est pas aussi brillant que moi, il a comprit ce que vous ne comprendrez jamais… LE FLAN C'EST BOOON !! »
[Epilogue ]- Spoiler:
Peu de temps après ma rencontre avec le docteur, je fus muté de Mariejoa vers le G1 en attendant une nouvelle affectation. Cependant, quelque chose me dis que cette mutation subite a à voir avec la conversation que j’avais eut avec Végapunk, enfin bref, je mis tout ça de côté pour l’instant, ce départ était pour moi l’occasion d’avoir une nouvelle chance de repartir de zéro et qui sait ? Peut être découvrirai-je le sens caché des mots de Végapunk ? Peut être découvrirai-je enfin le sens du mot « ami ». Cependant qu'elle ne fut pas ma surprise quand j'appris que j'avais été rétrogradé Adjudant...Je servait désormais dans l'équipage d'une certaine Kanon Opéra, drôle de nom....
Peu de temps après, nous fîmes confrontés à un conflit opposants des pirates, d'étranges personnes masquées et la marine, au milieu du conflit et de la guerre j'étais dans mon élément, néanmoins ennemie était redoutable, dans cette bataille, la choquante vérité éclata au grand jour: suite à une erreur de de ma part, l'un des membres masqués me coupèrent un bras. Alors que je m'attendait à une effusion de sang, rien, une douleur certes, intenable douleur, pareille à celle qu'on pouvait ressentir quand tous les nerfs de votre corps était tirés et brulés à la fois, intenable, mais la douleur au bras n'était rien face à l'incompréhension et le choc psychologique que je venait de subir, j'étais une machine, une arme de la marine, un outil...Pas mal de pièces du puzzle de ma vie se mirent en places, la discussion avec Nova, le projet Brian, ma mère se suicidant, et ces souvenirs d'être déjà mort une fois...tout avait maintenant un sens.
Au lieu de sombrer dans la folie, je venait de comprendre l'étendue des choses lesquelles j'étais destiné à accomplir. Je ramassait mon bras tombé comme un présent qui s'offrait à moi: la promesse d'un nouveau départ....
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